Recherche de nouvelles molécules
potentiellement inhibitrices de la néoangigenèse
La croissance d’une
tumeur solide est conditionnée par le bon fonctionnement de son système de
vascularisation ; l’inhibition de la formation stimulée de nouveaux
vaisseaux à partir de vaisseaux préexistants (néoangiogenèse) est une des
approches permettant la réduction de la croissance tumorale et même sa
régression.
Les
flavonoïdes sont des
métabolites secondaires ubiquistes du règne
végétal dont certains ont montré
chez l’animal des propriétés antitumorales
intéressantes, comme par exemple les
flavones méthoxylées et les isoflavones. Leurs
mécanismes d’action restent
encore incertains ; parmi les hypothèses avancées,
l’inhibition de la néoangiogenèse a
été
retenue depuis la mise en évidence de l’action des
isoflavones sur les
tyrosine-kinases, enzymes impliquées dans les processus
angiogéniques.
Nous avons donc choisi
d’étudier particulièrement cette famille de polyphénols, en vue d’obtenir de
nouvelles molécules actives sur la néoangiogenèse, selon deux axes :
-d’une part, la recherche
de squelettes flavoniques originaux dans les familles botaniques riches en
polyphénols, chez des espèces n’ayant pas encore fait l’objet d’étude
phytochimique approfondie ;
-d’autre part la synthèse
de dérivés actifs de la génistéine, molécule
ayant montré l’un des plus forts potentiels antiangiogéniques parmi les
isoflavones.
Génistéine
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